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XV
L’ABANDONNÉE
Ne sachant ce qu’elle voyait remuer au bout de la cour d’honneur, elle clignait des yeux derrière sa fenêtre.
Elle venait de s’enfermer dans sa chambre, très fâchée contre Adèle, qui, dans son langage vulgaire de servante, venait fort grossièrement de lui répondre : « Après tout j’en ai assez de me laisser embêter toute la journée par une môme de votre âge. Fichez-moi la paix, vous entendez ?… Ou bien je vous plaque toute seule ici, et je retourne aussi à Paris, moi ! »
Le nez contre la vitre pour réfléchir à la