Page:Delarue-Mardrus - Toutoune et son amour.pdf/65

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soit leû fantaisie de revenî prendre leur particulier à Gourneville.

« …S’ils reviendront un jour pour de bon ?… Mais oui, ma Charlotte. Ils ne t’emmènent pas avec eux parce que ça ne vaut rien pour les éfants de courir le flot. Mais ils pensent bien à toi, va ! Tu vois bien que tu ne manques jamais de rien, que tu as des atours, et de l’instruction, et tout ce qu’il faut. Et moi qui ai connu toute la famille, je ne suis pas une étrangère auprès de toi. Je sais mieux te poulotter que d’aucunes qui auraient plus de façon que moi. Et puisque tu es montrée en même temps par Mamzelle Calpelle, tu deviendras une demoiselle aussi conséquente que d’autres. Et puis, ayant été élevée sur ton bien, tu l’aimeras comme l’aimaient tes anciens ; et tu seras une vraie Gourneville, marchez !

« Maintenant, voilà la sombreur qui tombe. Je commençons octobre, et les jours s’en vont du mauvais côté. Je vas allumer la lampe, et tu vas t’amuser avec ton beau