Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/100

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Acceptons-en l’augure, mais, en attendant, ne détournons pas les yeux du travail qui s’accomplit aujourd’hui dans le monde chrétien sous la même inspiration qu’aux siècles passés et par les mêmes mains.

Actuellement, voici, semble-t-il, ce qui doit particulièrement appeler l’attention, comme étant le moyen adopté à l’heure présente par les ennemis du christianisme pour arriver à leurs fins.

Après dix-huit siècles d’inébranlable fixité dans ses croyances et ses pratiques religieuses, Israël s’ébranle. On voit nombre de juifs se faire philosophes, libres-penseurs, n’ayant plus avec les juifs du Talmud d’autre attache que celle de la race et du sang.

On les appelle libéraux en opposition aux traditionalistes. Ils se donnent la qualité de « réformateurs ». Ceux que l’on appelle « réformateurs », disent les Archives Israélites, veulent d’un seul coup se débarrasser de toutes les entraves et le Talmud se voit repoussé. » (XII, p. 242 et seq., ann. 1867.)

Les libéraux réformateurs se recrutent surtout parmi ceux qui habitent nos contrées, ceux qui ont bu à la coupe de notre civilisation.