Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/117

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faire paraître ici les multiples aspects sous lesquels se présente cette question de laïcisation ou de sécularisation : elle s’étend à tout, et tous les organes gouvernementaux, sinon toutes les forces de la société, sont employés à la faire triompher.

M. Klein commence le sixième chapitre de son livre Nouvelles tendances en religion et en littérature par ces mots : « Laïciser le christianisme, voilà exactement ce que désire la très grande majorité des chrétiens de lettres. Cette formule est la plus exacte et la plus précise qu’on puisse trouver pour définir le mouvement que nous étudions, » (le mouvement néo-chrétien). Et il faut bien qu’il en soit ainsi, il faut bien que la laïcisation soit d’abord dans les esprits pour qu’elle puisse se produire dans les faits ; et pour qu’elle soit dans l’esprit de la multitude, il faut que l’idée en vienne de haut, qu’elle ait été semée dans les esprits vulgaires par ceux qui font l’opinion.

Eh bien ! ceux qui font actuellement l’opinion, ce sont surtout les juifs : ils occupent les principales chaires de l’enseignement supérieur et ils dirigent la presse.