grès quand une chose se développe en elle-même ; il y a changement quand une chose cesse d’être elle-même et devient autre. Qu’elles croissent donc, il le faut, qu’elles progressent grandement, rapidement avec le cours des âges, la science, l’intelligence, la sagesse de tous et de chacun, de chaque homme et de toute l’Église ! Mais qu’elles progressent dans leur nature propre, c’est-à-dire dans l’unité de la doctrine et de la foi.....
» … Que la doctrine de l’Église obéisse, il le faut, à cette loi du progrès ; qu’elle s’affermisse avec les années, qu’elle se développe avec le temps, qu’elle s’approfondisse avec les âges, mais qu’elle demeure toujours une, pure, incorruptible… Il est très légitime qu’avec les progrès des temps les dogmes antiques de la science divine soient étudiés et travaillés ; mais les changer, les tronquer, les altérer serait un crime. Qu’ils grandissent en évidence, en démonstrations, en clarté scientifique, mais qu’ils ne perdent rien de leur première intégrité…
» Ô Timothée ! ô prêtre, ô théologien ! ô docteur… n’enseigne rien que tu ne l’aies appris : nouveau dans le langage, antique dans