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Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/181

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CHAPITRE NEUVIÈME.


LES CONGRÈS DES RELIGIONS.


Nous avons vu que, dans la pensée des Américanistes, l’Église est trop fermée aux dissidents, et que, pour procurer l’expansion extérieure du catholicisme, le grand moyen à employer est de supprimer les douanes, abaisser les barrières, élargir les portes, écarter en un mot tout ce qui peut retenir d’entrer chez nous ceux « qui n’ont gardé que leur raison pour guide » ou « qui comprennent la foi autrement que nous ».

C’est pour la réalisation de cette idée qu’ont été imaginés les congrès des religions[1], ainsi définis par le promoteur de celui que l’on se proposait de tenir à Paris durant l’Exposition de 1900 : « Une réunion des représentants de toutes les religions du monde dans laquelle l’idée religieuse, sous sa forme la plus générale, serait défendue et célébrée pour le bienfait moral quelle apporte à l’humanité religieuse »…

  1. Voir aux Documents, N. XXV.