Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/188

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fraternité qui doit animer les hommes ; les autres, au contraire, n’y ont vu qu’une vaine tentative pour faire la synthèse des religions sur la base d’une morale commune et d’une vague sentimentalité religieuse. Quant à nous, nous espérons avoir persuadé ceux qui nous auront lu attentivement, que cela n’a été ni l’un ni l’autre ; mais bien un concile œcuménique des religions historiques, essayant de s’entendre sur certains principes moraux et religieux communs pour une action d’ensemble contre de communs adversaires. À ce titre, c’est, à mes yeux, l’événement qui peut avoir la plus grande portée morale sur l’humanité depuis la déclaration de 1789 sur les droits de l’homme et du citoyen, et ne fait que répondre aux aspirations de l’élite religieuse des races civilisées. »

Nous partageons entièrement cette manière de voir : l’idée d’un Parlement des religions vient en droite ligne des « immortels Principes » ; sa tenue a répondu aux aspirations des néo-chrétiens et a favorisé les visées du judaïsme que certains peuvent prendre pour l’élite religieuse des races civilisées.


Pour qu’il pût avoir « la plus grande portée