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Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/189

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morale » sur l’humanité, dans le sens désiré par les néo-chrétiens et les juifs, il ne lui a manqué que de se reproduire.

Ce fut du moins tenté.


Les promoteurs du « concile de toutes les erreurs et de toutes les vertus » ne pouvaient en effet s’arrêter en si beau chemin. S’inspirant du vœu énoncé par le R. Lloyd Jones, et ainsi conçu : « Je vois déjà par la pensée le prochain Parlement des religions, plus glorieux et plus plein de promesses que celui-ci : je propose qu’on le tienne à Bénarès, en la première année du XXe siècle », ils résolurent de « rallier les croyants de foi tolérante et les penseurs de pensée libre » à un Congrès universel des religions qui se tiendrait, non pas à Bénarès, mais à Paris, lors de l’Exposition de 1900.

« Il y aurait donc à Paris, écrivait le zélateur attitré du congrès, M. Charbonnel, dans la Revue de Paris, à côté des représentants des trois grands cultes de France, à côté des prélats catholiques, des pasteurs protestants et des rabbins, un certain nombre de représentants des cultes plus éloignés de notre civili-