Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/212

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nous renonçons par le saint baptême : Quam noluit, rejecit ; quam rejecit, damnavit ; quam damnavit, in pompa diaboli deputavit. » C’est la sentence que prononce le Sauveur naissant contre toutes les vanités des enfants des hommes… Le Fils de Dieu les méprise : quel crime de leur donner notre estime ! quel malheur de leur donner notre amour ! Est-il rien de plus nécessaire que d’en détacher nos affections ? Et c’est pourquoi Tertullien dit que nous les devons renoncer par l’obligation de notre baptême ; Et hoc vobis signum : c’est la crèche, c’est la misère, c’est la pauvreté de ce Dieu enfant qui nous montrent qu’il n’est rien de plus méprisable que ce que les hommes admirent si fort… et que nous sommes bien insensés de refuser notre créance à un Dieu qui nous enseigne par ses paroles, et confirme les vérités qu’il nous prêche par l’autorité infaillible de ses exemples !

»..... Accourez de toutes parts, chrétiens, et venez connaître à ces belles marques le Sauveur qui vous est promis. Oui, mon Dieu, je vous reconnais ; vous êtes le Libérateur que j’attends. Les Juifs aspirent un autre Messie qui leur donnera l’empire du monde, qui les rendra contents sur la terre. Ah ! combien