S. Matthieu, dit L. Veuillot[1], le tentateur s’approche de Jésus retiré dans le désert… le transporte sur le sommet du temple et lui dit : « Si vous êtes le Fils de Dieu, jetez-vous en bas, car il est écrit que les anges veilleront sur vous, vous soutiendront de leurs mains et empêcheront que votre pied ne heurte contre la pierre. » Jésus lui répond : « Vous ne tenterez point le Seigneur votre Dieu. »
» Le Libéralisme renouvelle cette scène. Il dit à l’Église : « Si vous êtes de Dieu, si vous avez la parole de Dieu, vous ne risquez rien de quitter le sommet du Temple : jetez-vous en bas, allez à la foule qui ne vient plus à vous, dépouillez-vous de ce qui lui déplaît en vous, dites-lui des paroles qu’elle aime d’entendre, et vous la reconquerrez ; car Dieu est avec vous ! Mais les paroles que la foule aime d’entendre ne sont pas les paroles sorties de la bouche de Dieu, et il est toujours défendu de tenter le Seigneur. »
« … Suivre le courant », c’est à quoi se résument ces fameuses inventions et ces grandes fiertés du Libéralisme catholique.
» Et pourquoi suivre le courant ? Nous som-
- ↑ L’Illusion libérale.