Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/220

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vérité », il est tout à fait absurde et souverainement injurieux pour elle, que l’on mette en avant une certaine « restauration et régénération » comme nécessaire pour pourvoir à sa conservation et à son accroissement ; comme si elle pouvait être censée exposée à la défaillance, à l’obscurcissement, ou à d’autres inconvénients de cette nature ! Le but des novateurs, en cela, est « de jeter les fondements d’une » institution humaine récente », et de faire ce que S. Cyprien avait en horreur, que l’Église, qui est divine, « devienne tout humaine. »

C’est bien cela, nous le verrons de mieux en mieux, ils rendraient l’Église tout humaine, s’ils étaient écoutés et suivis, ceux qui ne parlent de ses défaillances et ne montrent du zèle pour son « accroissement », que dans l’espoir de la lancer dans des voies nouvelles où elle trouvera, s’il faut les en croire, sa restauration et sa régénération.

Ces voies nouvelles, elles ont été tracées, disent-ils, par « un docteur, un de ceux qui apprennent à des séries de générations humaines ce qu’elles ont à faire. » Dieu l’a « élevé à un état d’âme qui est en dehors du commun mais que justifie la mission extraordinaire qu’il