C’est sur ces belles idées que fut rédigé le programme du congrès de Reims, avec circonspection, mais renfermant toutefois toutes les questions qui se rapportent à l’organisation du clergé, à l’action qu’il doit exercer, et aux études auxquelles il doit se livrer ; en un mot, à tout ce qui peut contribuer à sa réforme.
M. l’abbé Dabry a dit dans le Peuple français jusqu’où, dans sa pensée, devait aller cette réforme : « Je vois peu de choses dans l’esprit général, dans les habitudes[1], dans la méthode des catholiques et même dans toute l’organisation ecclésiastique française, qui ne soient marquées du signe de la ruine.
» L’autel, construit dans le style du dix-septième siècle, est destiné à aller rejoindre le trône.
» L’ édifice tout entier est à rajeunir et à mettre en harmonie avec les goûts et les besoins des générations qui viennent[2]. »
- ↑ Les habitudes sont filles de l’action, et la méthode fille de l’instruction. On retrouve donc ici, avec l’organisation ecclésiastique les trois divisions du programme.
- ↑ On se tromperait si l’on ne voyait dans ces mots qu’une boutade : ils expriment une idée arrêtée, un but poursuivi. Le même abbé Dabry, dans le N° du 3 février 1899 de son journal La Vie catholique, applaudissant au discours que M. l’abbé Lemire prononça à la Chambre dans la séance du