Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/246

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l’origine de cette épouvantable révolution, avons-nous eu toutes les raisons du monde de dire : Acta est fabula ! … Que nous sommes loin du dernier acte ou de la dernière scène de cette effroyable tragédie !… Rien n’annonce la fin des catastrophes et tout annonce, au contraire, qu’elles doivent durer… Les choses s’arrangent pour le bouleversement général du globe… Ce qui se prépare maintenant dans le monde, est un des plus merveilleux spectacles que la Providence ait jamais donnés aux hommes… C’est le combat à outrance du christianisme et du philosophisme. — Ce que nous avons vu et qui nous paraît si grand, n’est cependant qu’un préparatif nécessaire. Ne faut-il pas fondre le métal avant de jeter la statue ? Ces grandes opérations sont d’une longueur énorme… Nous en avons peut-être pour deux siècles. » (Passim.)

Voici un siècle que ces paroles prophétiques ont été écrites. Que n’avons-nous point vu depuis, et que ne devons-nous voir encore !

Non, la Révolution n’est point finie ; et elle n’est pas finie parce qu’elle n’a pas encore abouti : elle n’a encore réalisé ni ses desseins à elle, ni le dessein que Dieu avait en la per-