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Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/247

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mettant. Ses desseins à elle, c’est l’anéantissement du christianisme. « La Révolution française, dit de Maistre, a parcouru sans doute une période dont tous les moments ne se ressemblent pas ; cependant son caractère général n’a pas varié… Ce caractère est un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra… C’est une insurrection contre Dieu. » Depuis un siècle, cette définition n’a cessé de se justifier de mieux en mieux. L’insurrection contre Dieu et contre son Église est toujours la caractéristique du mouvement révolutionnaire : les lois scélérates sont là pour l’attester.

Nous sommes en révolution. Combien ce seul fait devrait nous rendre circonspects pour ne rien dire, pour ne rien faire qui puisse, de quelque manière que ce soit, favoriser un mouvement qui n’est rien moins qu’une insurrection contre Dieu !

Cette circonspection ne nous est pas moins commandée si, après avoir considéré ce que la Révolution est dans l’esprit des hommes qui la font et de Satan qui les inspire, nous nous tournons du côté de Dieu et nous nous demandons dans quels desseins il peut l’avoir permise.