Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/266

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que de l’histoire les temps n’ont été plus favorables à sa domination. Le monde politique, le monde économique et commercial, les sociétés secrètes et les juifs, travaillent avec une infatigable ardeur à l’unité cosmopolite. La franc-maçonnerie ne parle que des droits de l’homme en général ; elle tend à remplacer la patrie particulière de chaque peuple par une grande et universelle patrie qui serait celle de tous les hommes.

Or cette unité réclame une tête.

Et cette tête que serait-elle, alors que le christianisme chassé du gouvernement et de l’éducation des peuples, repoussé de la famille et de la conscience individuelle par la licence croissante des mœurs et les appétits d’une cupidité sans frein, se verrait partout proscrit, honni, vilipendé ?

Les juifs appuyés sur leurs traditions répondent : « Cette tête du monde, ce sera notre messie, dont l’apparition est imminente. »

Et ce qui ne nous permet point de n’accorder à ces espérances qu’une attention distraite, c’est qu’à côté des traditions judaïques il y a les traditions chrétiennes qui nous annoncent le règne universel d’un antéchrist[1].

  1. Voir aux Documents, N. XXXV.