Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/274

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et cette pureté : Hæc est victoria quæ vincit mundum, fides nostra. C’est la foi, et la foi seule qui a donné et qui ne cesse de donner à l’Église la victoire sur le monde.

Quand cela sera oublié, alors sonnera l’heure de la défaite finale : « Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc, XVIII, 8.)

Arrière donc, aujourd’hui surtout, dans ce suprême assaut livré à la société chrétienne par l’antichristianisme sous toutes ses formes, arrière les compromissions avec l’incrédulité et les concessions à l’erreur, même dans le but de procurer l’expansion de l’Église ; arrière les mutilations du dogme, les atténuations du surnaturel, les facilismes de toute nature, même sous le prétexte de son avancement intérieur. Illusions généreuses dans leur intention, mais illusions que l’histoire aussi bien que l’enseignement de nos pères condamne, et qui, si elles s’accentuaient, si elles persévéraient, conduiraient à la catastrophe finale.