Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/301

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torrent des erreurs, principe des malheurs dans lesquels il se verra plongé, il s’efforcera de remonter vers son Sauveur et son Dieu. Déjà une foule d’hommes sont effrayés de ce qu’ils voient, épouvantés de ce qu’ils entendent ; mais ils voudraient se sauver sans Dieu : ils ont mis là leur point d’honneur. Or Dieu les laissera prendre tout à leur aise les leçons que les événements contiennent. Ces terribles leçons rendront la lumière fulgurante, et tous seront forcés de tendre les bras vers le Christ, seul espoir de salut.

« Nous sommes arrivés à la dernière crise, disait déjà en 1850 M. Blanc de Saint-Bonnet, à qui nous empruntons les paroles qui précèdent : à celle où l’on cesse de parler du salut des gouvernements pour ne s’occuper que du salut suprême de la société… Fondée sur des chimères et soutenue par l’imposture, la Révolution conduit les peuples à leur perte et l’humanité à sa fin… Le christianisme reconstruira la société moderne, ou la verra voler en éclats… Si les hommes reprennent la société, ils vont reconstruire pierre à pierre le christianisme sans le savoir. À la place de chaque erreur, la nécessité les obligera d’ap-