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Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/315

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aussi, un nom particulier au sein de la grande famille catholique, le parti de la Démocratie chrétienne.

Ce qui nous permet cette affirmation, ce sont les propositions que leurs chefs ne cessent de formuler et qui, sur plusieurs points, sont identiques à celles exprimées par les Américanistes ; ce sont aussi les sympathies mutuelles que les chefs des deux partis se sont témoignées publiquement, et les efforts faits d’un côté comme de l’autre pour se pousser réciproquement dans le monde et y faire pénétrer leurs idées[1].

Les démocrates chrétiens sont animés d’un zèle de prosélytisme, auprès du jeune clergé surtout, qui les rend dangereux, alors qu’ils pourraient servir l’Eglise et travailler au salut de la société. Plusieurs, sans doute, mettront fin à leur propagande et réformeront leurs propres idées lorsqu’ils en auront vu les tenants et les aboutissants. Qu’ils nous permettent de

  1. Voir l’abbé Naudet, Vers l’Avenir, p. 57-62 ; voir le chapitre III, Vieux Monde, dans L’Histoire d’une Idée ; voir surtout les articles et les correspondances publiés dans les journaux et les revues de la Démocratie chrétienne, depuis que les Congrégations romaines ont commencé l’examen des doctrines de l’Américanisme.