Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/59

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nous qu’on aimerait à le penser. S’il importe de voir le péril lorsqu’il est encore loin, c’est un devoir impérieux de le montrer s’il a déjà pris pied chez nous.

Ce danger n’est point imaginaire.

Le Docteur Brownson, protestant converti au catholicisme en même temps que le P. Hecker, cité dans la Review de Saint-Louis (Missouri) du 23 décembre 1897, a dit :

« Je dois moi-même confesser à ma honte et à mon grand chagrin que, pendant trois ou quatre ans, j’ai écouté avec trop de respect ces catholiques libéraux et libéralisants, soit ici, soit à l’étranger, et que j’ai essayé d’encourager leur tendance aussi loin que je le pouvais faire sans me départir absolument de la foi et de la morale catholiques. »

Mais je ne fus pas longtemps, par la grâce de Dieu, à découvrir que la tendance que j’encourageais, si elle était suivie jusque au bout, me conduirait hors de l’Église ; et aussitôt que cela devint clair pour moi, je n’hésitai pas à l’abandonner et à supporter de mon mieux l’humiliation d’avoir cédé à une influence dangereuse et anticatholique. »

3o Un digne évêque, zélé à maintenir dans