le clergé l’esprit ecclésiastique et les saines doctrines, Mgr l’évêque d’Annecy, écrivait dernièrement :
« Les hommes, laïcs ou prêtres, qui se sont donné la fonction de fournir au clergé un esprit nouveau pour des temps nouveaux, ne se proposent, disent-ils, que de procurer l’accomplissement des volontés les plus hautes[1]. Ils se couvrent des plus honorables pavillons, usurpant une garantie dans la mise en saillie des personnalités les plus justement réputées, vénérées ; ils travaillent en sûreté à la dépossession de l’autorité établie par Dieu dans son Église et qui est la vie même de l’Église. »
Puis, pour montrer d’une manière saisissante où cela peut conduire. Sa Grandeur engageait à méditer sur ce qui s’est passé à la fin du siècle dernier.
« En 1789, ceux-là seuls parvenaient à se faire écouter qui, rejetant toutes pensées de réformes, d’améliorations graduelles, exigeaient une refonte universelle et complète ; tout détruire, bâtir à neuf et sur de nouveaux fondements : c’était le cri de toute cette génération. Les jeunes entraînèrent les anciens, et, pour
- ↑ Voir aux Documents, N. III.