Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/67

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« Les temps sont proches ! » Quels temps ? Ceux de leur règne, de leur triomphe et de leur domination sur tous les peuples de la terre.

« Les Juifs, dit Mgr Meurin, archevêque de Port-Louis, dans son livre La Franc- Maçonnerie, synagogue de Satan[1], n’ont pas compris le sens spirituel des prophéties et figures de l’alliance que Dieu avait faite avec leur nation[2]. Ils se sont imaginé que le Roi promis serait un roi terrestre, son royaume un royaume de ce monde, et le Kether-Malkhuth une couronne semblable à celle des rois des nations humaines. »

Pour eux le roi promis devait être le roi de toutes les nations, son royaume devait s’étendre sur toute la terre, son diadème royal renfermer.

  1. Mgr Meurin, que nous aurons plusieurs fois occasion de citer, avant d’être archevêque de Port-Louis, fut de longues années évêque de Bombay. Il put retrouver là et étudier de près, dans ce milieu des Indes, les mystères que la franc-maçonnerie a en commun avec tous les paganismes, et donner plus de précision aux conjectures faites par les historiens sur les origines de cette secte. Ces connaissances lui servirent à composer un livre magistral, étude à la fois historique et philosophique, dont le titre dit tout : La franc-maçonnerie, synagogue de Satan. Mgr Meurin a reçu du Pape un bref disant que son livre est le meilleur ouvrage publié jusqu’à ce jour sur la secte.
  2. Voir aux Documents, N. IV.