Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/68

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tous les diadèmes royaux qui n’en seraient qu’un écoulement, une émanation partielle. C’est ainsi que, dans son espoir, le Juif serait le maître suprême, temporel de l’univers, et toutes les prédictions de ses prophéties se réaliseraient dans leur sens matériel. »

Puis, après avoir reproduit quelques passades de l’Ancien Testament, le vénérable auteur ajoute :

« Lisez ces prophéties, entendez-les dans le sens littéral et terrestre, et vous avez la solution de l’énigme, l’explication de l’activité fébrile, vous avez le Rêve des Juifs. Ils se croient le peuple destiné par Jéhovah à dominer sur toutes les nations. Les richesses de la terre leur appartiennent et les couronnes des rois ne doivent être que des émanations, des dépendances de leur Kelher-Malkhuth. »

Considérons la force immense qu’une idée révélée, majestueuse et ravissante, mais faussée et naturalisée, doit avoir sur un peuple qui en est imbu depuis des milliers d’années et y tient avec une ténacité et une obstination plus que prodigieuse. Pour les Juifs, l’idée de la domination universelle est devenue comme leur religion ; elle s’est enracinée dans leur