Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/81

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Ne sont ce point là les idées que la Révolution a répandues partout, les idées que la franc-maçonnerie prêche sans relâche, les idées dont s’enorgueillit le libéralisme ?

La réalisation de ces idées, réalisation que le concile juif a marquée comme le terme des efforts de tout Israël, doit faire que les peuples réunis jusqu’ici en corps de nation, en arrivent à s’unifier et à ne plus former qu’une république universelle et unique. Cette république universelle sera infailliblement gouvernée par le peuple juif, le seul peuple vraiment cosmopolite, universel, le seul qui se trouve être en même temps le peuple possédant l’or, nerf de toute puissance, instrument de toute domination.

Il y a vingt-cinq ans, le Golos de Saint-Pétersbourg accusait L’Alliance-Israélite-Universelle d’être l’ébauche de cette république universelle, le prélude de ce gouvernement unique que Juda se propose d’établir sur les ruines des États chrétiens judaïsés[1].

Garnier-Pagès, ministre de la République en 1848, déclara publiquement que « les

  1. Voir : Le juif, le judaïsme et la judaïsation du peuple chrétien, p. 456.