Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/88

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jeter un regard sur ce qui se faisait à ce moment-là même sous l’inspiration de leurs chefs, et sur le but vers lequel ils dirigeaient les entreprises dont se glorifiaient les gouvernements d’alors, obéissant aussi aveuglément que docilement à l’impulsion cachée des grands meneurs[1]. Elle s’écriait avec un enthousiasme bien justifié chez elle : « … Mais regardons l’horizon et considérons trois signes qui nous frappent. Trois mots, trois choses ont le pouvoir d’occuper tous les esprits et d’absorber l’attention du temps présent : Nationalités, Congrès, Suez. Eh bien ! la clef de ce triple problème c’est Israël, c’est Jérusalem. »

Jérusalem donne également la clef de l’existence monstrueuse d’un parti de l’étranger poursuivant chez nous la dissolution sociale pour faire de notre patrie une proie facile à qui voudra la prendre. Jérusalem donne la clef de ces emprunts insensés qui nous ont fait contracter quarante milliards de dettes, mettant ainsi notre agriculture, notre industrie et notre existence même à la merci de nos créanciers.

Et sous l’inspiration de qui a-t-elle été faite,

  1. Voir aux Documents, N. XI.