Page:Delassus - La conjuration antichrétienne - Tome 2.djvu/55

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de nos imprimés, c’est la manie que nous avons de les collectionner : les bulletins, les convocations, les circulaires, et une foule de documents dont la correspondance des Loges est inondée, devraient être détruits une fois portés à la connaissance des Ateliers. En résumé : pas d’imprimerie maçonnique, moins d’imprimés et moins d’archives inutiles. »

Cette conclusion est adoptée après que le F.·. Lemaître a déclaré qu’il avait proposé simplement « quelques casses de caractères et une forte pédale placées dans le Grand-Orient, et qui auraient servi à imprimer quelques travaux simples ou encore dans un cas urgent. Pour déjouer une conspiration, par exemple, il serait utile de posséder un outil de ce genre. »

Ainsi donc ces hommes qui se disent chargés de répandre la lumière ne pensent qu’à se cacher. On n’imprime qu’une partie des rapports, on les parsème de lignes de points. On donne des instructions pour incinérer les documents. Cela ne suffit pas. Tandis que les ligues ou associations quelconques ne visent qu’à étendre leur publicité, le Grand-Orient ne cherche qu’à dissimuler ce qui se dit et ce qui se fait dans les loges. Il fabrique même de faux documents pour mieux dérouter le public. La revue Hiram, dans son nº d’avril 1909 (page 3) faisait cet aveu :

« L’Ill.:. F.:. Bernardin, membre du Conseil de l’Ordre et du Collège des Rites, ne nous a-t-il pas déclaré avoir calculé que 206 ouvrages maçonniques donnaient à la Maçonnerie 39 origines diverses ? »

En admettant qu’un des ouvrages maçonniques en question ait dit la vérité, il s’ensuivrait donc que la Maçonnerie a menti dans 38 cas sur 39, puisqu’elle donne 39 versions différentes du même fait ; c’est