Page:Delassus - La conjuration antichrétienne - Tome 2.djvu/54

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En voici un extrait : « Pourquoi les Anciens conservaient-ils avec un soin si jaloux les secrets de leurs mystères ? Pourquoi leurs préceptes n’étaient-ils pas écrits ? Pourquoi la peine capitale était-elle réservée aux traîtres, aux indiscrets et aux renégats ? Parce qu’ils savaient, mes FFF.:., que les œuvres les plus grandes et les plus bienfaisantes se fondent dans le silence ; parce qu’ils savaient que tout ce qui est mystérieux ou obscur a beaucoup plus de prestige aux yeux du vulgaire, et qu’une institution qui connaît le monde et n’est pas connue de lui est une puissance irrésistible. Aucun obstacle ne l’arrête. À la longue elle accomplit son œuvre avec une sage lenteur, mais avec la sûreté de la goutte d’eau qui creuse le granit. Soyons discrets à la manière antique, mes FF.:., et nous aurons bien mérité de la maçonnerie universelle ! »

Le F.·. Maréchaux présenta au Conseil de l’Ordre dans la séance du 20 mars 1906 (Compte rendu du 1er janvier au 31 mai, p. 71), un rapport intéressant sur la question de la création d’une imprimerie maçonnique.

« Cette création, n’hésite point à dire le rapporteur, présenterait une foule de dangers. D’abord, nous imprimons beaucoup trop de choses ; nous avons beaucoup trop de papiers en circulation ; et le moyen le plus sûr de diminuer les chances de divulgation de ces papiers, c’est d’en diminuer le nombre. » Il faut donc avant tout s’adresser à des imprimeurs sûrs. On peut observer que « si dans de grandes imprimeries où la surveillance est difficile il se produit des fuites, on en rechercherait vainement dans certaines imprimeries de province où le patron et le prote surveillent la composition et le tirage et se font rendre toutes les feuiles, bonnes ou mauvaises, après tirage effectué. » De plus « ce qui rend dangereux la profusion