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CHAPITRE XXVI
LE SUPRÊME ATTENTAT

Notre Saint-Père le Pape Léon XIII, après s’être appliqué, dans son Encyclique sur la Franc-Maçonnerie, à faire connaître la doctrine, les projets, les actes, les progrès, la puissance de cette secte, exhorta tous les évêques du monde « à employer tout leur zèle à faire disparaître l’impure contagion du poison qui circule dans les veines de la société et l’infecte tout entière » ; et il leur indiqua en ces termes le principal moyen à employer à cette fin : « Puisque l’autorité inhérente à Notre charge Nous impose le devoir de vous tracer Nous-même la ligne de conduite que nous estimons la meilleure, Nous vous dirons : En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre et faites-la voir telle qu’elle est. »

Continuant à obéir à ce mot d’ordre, nous avons maintenant à faire connaître le plus audacieux attentat que la secte ait jamais conçu et qu’elle a essayé de perpétrer.

Deux mois après avoir pris en mains le timon de la Vente suprême, Nubius s’en expliquait ainsi à Volpe (3 avril 1824) : « On a chargé nos épaules