Page:Delassus - La conjuration antichrétienne - Tome 2.djvu/79

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La réponse fut qu’à quatre reprises différentes, Léon XIII confirma le Syllahus de Pie IX.

Dans une lettre adressée, le 28 août 1879, aux traducteurs des Œuvres de saint Alphonse, il loue le saint Docteur d’avoir réfuté d’avance la plupart des propositions qui devaient être condamnées dans le Syllabus.

Dans une lettre à l’évêque de Périgueux datée du 27 juin 1884, il dit que le Syllahus est la règle où les fidèles doivent prendre les principes de direction de leurs pensées et de leurs œuvres dans les difficultés présentes.

Dans l’Encyclique Immortale Dei, il dit que Pie IX, parmi les opinions fausses qui commençaient à prendre vigueur, en nota plusieurs et les réunit sous un même titre, afin que, dans la confusion si grande des erreurs du jour, les catholiques eussent un guide sûr. Il signale en particulier les Propositions XIX, XXXIX, LV et LXXIX.

Dans l’Encyclique Inscrutabili, il confirtna et réitéra toutes les condamnations de ses prédécesseurs, et en particulier celles portées par Pie IX[1].

    blications catholiques telles que la Chronique de la Bonne Presse annexe de la Croix. Le vœu de la secte fut exaucé en ce sens que Léon XIII « ne mourut pas trop tôt ». Dieu lui donna vingt-cinq ans de règne. Mais le modernisme en est encore à attendre un mariage de raison avec l’Église.

  1. D’ailleurs, il est bon de connaître le fait relevé par M. l’abbé Hourrat dans son étude sur le Syllahus. L’idée première de la publication d’un document semblable reviendrait à Léon XIII lui-même, alors qu’il était archevêque de Pérouse. En 1849, le concile provincial de Spolète avait mis à son ordre du jour la recherche des moyens les plus propres à combattre les erreurs nées de la Déclaration des droits de l’homme. Le cardinal Pecci proposa au concile la délibération suivante :
    Demandons à Notre Saint-Père le Pape de nous donner une constitution qui, énumérant les erreurs concernant