Page:Delaville Le Roulx - Notes sur les sceaux de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, 1881.djvu/24

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

26. ─ Aimery d'Amboise ─ [1503-1512]. British Museum, deteached seal XXXVIII, 179.

27. ─ Philippe Villiers de l'Ile-Adam ─ [1521-1534]. Arch. nat., S. 5099, n° 6. ─ Ed. Schlumberger : Sceaux et bulles de l'Orient, p. 51.

A côté du type en plomb, les grands maîtres avaient un autre sceau, dont nous avons déjà eu occasion de parler, en cire, et que le document que nous avons cité (V. p. 54, n° 1) décrit fort exactement. Deux exemplaires seulement de ces sceaux nous sont connus, ils ont été signalés par M. Schlumberger[1], et appartiennent aux grands maîtres Garin de Montaigu et Huges Revel (XIIIe s.). Le type mérite d'être indiqué : le grand maître est vu de face, à mi-corps, portant une croix brodée sur l'épaule gauche. Lalégende est soumise aux mêmes particularités que celle des sceaux de plomb, c'est-à-dire que le mot frater n'apparaît qu'après Guérin de Montaigu (1210-1230). Il n'y a pas de contre-sceau[2]. C'est ce type qui, plus tard, se transformera en sceau plaqué sur papier.

Quant au type de la bulle capitulaire, il est bien connu et sa fixité même nous permettra de ne

  1. V. G. Schlumberger, Revue archéologique 1876 : Sceaux des chevaliers de l'Hôpital. ─ M. le baron de Marquessac avait dessiné et décrit ces sceaux dans son ouvrage : les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Guyenne, 1865, introd. pages III et pl. XLVII, nos 3 et 4.
  2. G. Schlumberger : Sceaux et bulles de l'Orient latin au moyen âge, 1879, p. 49.