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n’est pas bien grande. Elle résulte surtout de la forme des onglons. Le fer de devant doit être un peu plus large et parfois même un peu plus court que celui de derrière, mais aussi ce dernier est un peu plus long ; de plus l’angle externe du talon peut être sans inconvénient un peu plus long que l’interne, afin de mieux protéger l’onglon à sa partie postérieure. Il n’en est pas de même du fer de devant, car si l’animal travaille dans des terres labourées, il peut accrocher avec son pied postérieur ce même angle externe et détruire la solidité du fer, parfois même l’arracher. Les fers de devant devront donc être moins longs et l’angle externe plus court qu’à ceux de derrière.

Quant à la différence existant entre le fer de l’onglon externe et celui de l’onglon interne, elle consiste en ce que le fer de l’onglon externe présente un peu plus d’épaisseur, moins de largeur et les étampures peuvent être un peu plus à gras.

Proportions du fer. Les proportions du fer du bœuf, dit M. Rey (ouvrage déjà cité), ont été établies par Bourgelat. Il a pris pour terme de comparaison la largeur du bord postérieur. D’après lui, « la longueur totale du fer, de son extrémité antérieure à la postérieure, est de deux fois sa largeur à cette même rive. Cette largeur simple est la même à la seconde étampure en talon, mesurée de la rive externe à la rive interne. C’est vers les talons que se trouve la partie la plus large de cette plaque. » Gohier, d’après ce que rapporte M. Rey, lui donne plus de longueur. « D’après cet auteur, elle doit être de deux fois et demi sa largeur, prise au même point de comparaison. »

Il ne peut y avoir rien de bien absolu, car les onglons