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varient de longueur, ainsi que de largeur, non-seulement suivant les races, mais encore suivant les animaux. En général on peut dire que ceux de derrière sont plus longs que ceux de devant.

Différentes sortes de fers employés. Pour le cheval, les variétés de fers qu’on emploie sont nombreuses ; il est bien loin d’en être ainsi pour le bœuf. En effet, pour ce dernier il n’y a à proprement parler qu’une seule sorte de fers, qui peut différer non quant à sa forme générale, mais par les appendices qu’il présente.

Nous avons vu les différents procédés qu’il y avait à suivre pour les forger. Par le premier (que l’on forge avec des lopins ou avec la barre), on obtient un fer ayant la forme générale décrite, mais qui ne présente pour tout appendice qu’un seul pinçon vers le milieu de la rive interne (nous verrons le moyen de l’obtenir en parlant de l’ajusture). Ce pinçon, relevé vers la face supérieure avec laquelle il doit former un angle droit, est peu élevé, mais d’une assez grande longueur pour s’opposer à l’interposition des graviers entre le fer et la corne.

Par le second procédé, on a des fers comme les précédents, le pinçon existe, mais pourvus, à la pince, d’un appendice qui n’est autre chose que la languette. Elle doit être relevée vers la face supérieure du fer et former avec elle un angle droit. Cette languette doit avoir une longueur qui lui permette d’embrasser une partie de l’onglon. Son épaisseur ne doit pas nuire à sa souplesse pour qu’elle puisse se rabattre à froid, mais cependant elle doit être assez grande pour lui donner la force de rester en place une fois rabattue.

Les fers qu’on obtient par le troisième procédé se rap-