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tourne l’onglon pour former la face interne. C’est une pratique née d’hier et ne l’ayant jamais vu appliquer, nous ne chercherons pas à l’apprécier ; c’est au temps à en décider. (M. Gourdon, Journal des Vétérinaires du Midi, année 1867, p. 219.)

CONCLUSION.


Nous conclurons donc que la ferrure de l’espèce bovine est indispensable pour ceux de ces animaux qui travaillent ; qu’il faut au moins ferrer un onglon de chaque pied et même les deux pour ceux qui sont obligés de marcher, soit sur des routes, soit sur des chemins de traverse, etc. Que, si elle est indispensable pour ceux qui travaillent, elle peut rendre de grands services à ceux que l’on engraisse, après un certain temps de travail et qui, déjà, sont habitués à la ferrure, soit en maintenant leurs applombs réguliers, soit en les préservant des clous de rue, des engravées, etc., etc. Il en est de même pour les vaches laitières qui nourrissent et travaillent en même temps.

Pour ferrer ces animaux, il faut les contenir ; or, de tous les modes de contention que nous avons vus, celui qui est préférable est le procédé par travail. En effet, les hommes ne sont presque jamais en danger, les animaux seuls sont exposés aux accidents. Mais on peut les prévenir en prenant les précautions nécessaires et en y apportant quelque modification.

D’abord, en première ligne, ne jamais mettre un animal au travail pour subir la ferrure, quand il vient de prendre son repas ; il faut qu’il soit à jeun depuis le plus longtemps possible. Quant au choix du travail, nous donnerons la préférence à celui de Desaybats, parce qu’il est apte à recevoir