Page:Delboulle - Anacréon et les Poèmes anacréontiques, 1891.djvu/109

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LE POURTRAIT DE BATHYLLE

Fay-moy d’une façon gentille, Peintre, en ce tableau mon Bathylle, Mon mignon : fay-luy le poil blond, Parfumé, noircissant au fond, Le bout jaunissant en la forte Que le poil d’or que Phebus porte. Laisse libre son poil méfié, Frizé, retors & crêpelé. Comme il voudra errer en ondes, A l’entour du col vagabondes.: Puis fay que le tendre cerceau Du sourcil, plus noir que la peau Des dragons, son beau front couronne. Son front roufoyant, puis façonne L’œil brun, doucement rigoureux, Trampé d’un appât ; doucereux : L’un retirant à Mars rebelle, Et l’autre à la Cyprine belle, Diversement à fin aussi Qu’estant tous deux méfiez ainsi,