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Page:Deloche - Théorie de la musique déduite de la considération des nombres relatifs de vibrations.djvu/34

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Il résulte de ce qui précède, que l’intervalle de deux sons qui, sans former ce que nous avons appelé une consonance mélodique, sont entendus successivement, n’est pas généralement celui que représente le rapport numérique, mais un intervalle plus simple qui ne diffère du premier que d’un comma.

Nous donnons à la fin de cet ouvrage une table de tous les intervalles que l’on peut obtenir en divisant chacun des nombres impairs de la suite naturelle 1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15, 17, 19, 21, 23, 25, par tous ceux des précédents qui sont premiers avec lui. En regard de chaque intervalle, nous avons inscrit son logarithme pris dans le système dont la base est le comma ordinaire 81/80, et, à la suite, l’intervalle auquel celui que l’on considère est équivalent. Il n’est pas question, dans cette table, de consonances mélodiques. On suppose que les sons des dissonances moindres qu’une tierce mineure ne se succèdent pas immédiatement. Les logarithmes dont il s’agit ici, et qui sont connus sous le nom de logarithmes acoustiques, ont été calculés à l’aide d’une table contenant les logarithmes des 160 premiers nombres, que l’on trouve dans un travail publié par M. Delezenne sur les principes fondamentaux de la musique. (Mémoires de la Société de Lille.)