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Page:Deloche - Théorie de la musique déduite de la considération des nombres relatifs de vibrations.djvu/35

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tous les intervalles que l’on peut former en combinant ces sons deux à deux. Une série mélodique n’est donc, à proprement parler, que la résultante des actions partielles exercées sur l’organe de l’ouïe par les intervalles des sons qui la composent, combinés deux à deux. Il suit de cette observation que toutes les modifications opérées sur les sons d’une série mélodique, qui ne changent pas la nature des intervalles simples, ne changent pas non plus l’effet produit par la série. On peut, par exemple, multiplier ou diviser par un nombre quelconque tous les sons qu’elle renferme, et, comme cas particulier, diviser tous ces sons par l’un quelconque d’entre eux.

Soit une série mélodique représentée sous cette forme, et supposons en outre, pour fixer les idées, que le son entendu le premier soit pris pour unité. On aura pour l’expression de la série mélodique : 1, E, E’, E", E’”…. dans laquelle E, E’, E"… désignent des fractions que l’on peut ramener à être comprises entre 1 et 2. Ces fractions expriment les intervalles formés par chaque son avec le premier. Nous désignerons ces intervalles par le nom d’intervalles explicites, pour les distinguer de ceux qui résultent des combinaisons binaires que l’on peut former avec les sons E, E’, E"… et que nous nommerons intervalles implicites.

En prenant tour à tour pour unité chacun des sons d’une série mélodique, on peut lui donner autant de formes différentes qu’elle a de sons. Toutes ces formes sont représentées dans le tableau abrégé suivant : i, E, E’, E", E’”…….. El EI ! Elll 1, E, F, Foesoœuso EI ! Eli ! 1, P « , W » ••••o•oa¢ 1,……… 1……….