Page:Delrieu - Artaxerce, Giguet et Michaud, 1808.djvu/149

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27) Page 105, vers 3.

Arbace, dites-vous ? — Le perfide ! — Il n’est plus ? —
Il respire ! ....................
...........................
C’est moi qui l’ai sauvé !…

Cette générosité d’Artaxerce est un coup de foudre pour Artaban. Que fera-t-il de la coupe empoisonnée, qu’il destinait au prétendu meurtrier d’Arbace ? Osera-t-il encore la présenter au libérateur de son fils ? L’intérêt est au comble.


28) Page 109, vers 14.

Arbace ! prouve enfin que tu n’es point coupable ;
Prends de ma main la coupe au crime redoutable.

Que d’intérêts à la fois dans cette coupe ! qui l’a empoisonnée ? le père… pour qui ? pour le roi… qui la tient dans sa main ? le fils… devant qui ? devant son ami, qui par-là veut le sauver, et devant son père, qui par-là voulait le venger… lequel des trois boira le poison ?… c’est ce que tous les spectateurs se demandent ; c’est ce doute