Page:Delrieu - Artaxerce, Giguet et Michaud, 1808.djvu/64

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Dérobe à mes regards l’assassin de mon père :
À son juste supplice il n’échappera pas !

(Artaxerce s’abandonne aux transports de sa fureur ; Artaban cache son trouble et garde un profond et morne silence.)

Scène VI.

ARTAXERCE, MANDANE, ARTABAN, GARDES.
MANDANE, accourant épouvantée.

Quel trouble ! quel tumulte ! où vont tous ces soldats ?
Qui les a conduits ?

ARTAXERCE.

Qui les a conduits ? Moi.

MANDANE.

Qui les a conduits ? Moi. Qui poursuis-tu ?

ARTAXERCE.

Qui les a conduits ? Moi. Qui poursuis-tu ? Le crime.