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Page:Delrieu - Démétrius, Ladvocat, 1820.djvu/58

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Des mains d’Héliodore, ici, n’en doutez pas,
Tous deux vont cette nuit recevoir le trépas !…

(Démétrius cache sa fureur.)

Vous, allez, de mon trône embrassant la défense,
Punir des factieux dont l’aveugle insolence
A juré de venger et sur vous et sur moi
Le trépas d’un proscrit qu’ils osaient nommer roi.
Pour rétablir le calme au camp et dans la ville,
Ma garde va marcher à vos ordres docile.
Allez ! que trop long-temps rebelle à mon pouvoir,
Le peuple, à votre aspect, rentre dans le devoir !

(Elle sort.)

Scène VII.

DÉMÉTRIUS, gardes.
DÉMÉTRIUS, aux gardes.

Guerriers ! avec la reine un dieu d’intelligence
Confie à Pharasmin le fer de la vengeance.
Armé, guidé par lui, je vais dans les combats
Justifier le choix qu’il a fait de mon bras.

(Il sort à la tête des gardes.)
fin du troisième acte.