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Page:Delrieu - Démétrius, Ladvocat, 1820.djvu/74

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LAODICE.

Un Romain ? Quel motif vers moi peut le conduire ?

HÉLIODORE.

Il a de son secret refusé de m’instruire.
Mais, si je veux l’en croire, à vous seule adressé,
De la main du consul cet écrit fut tracé.

(Il remet à la reine un écrit roulé, et s’éloigne d’elle.)
LAODICE, lisant à demi-voix.
(À part.)

« Un grand péril menace votre empire,
» Reine, tremblez ! Démétrius respire. »

(À elle-même.)

Démétrius respire ! Ah ! qu’ai-je lu ? grands dieux !…
C’est toi qui m’as trahie, ô Sarmate odieux !

(Haut à Héliodore.)

Saisissez Pharasmin ! Je veux qu’à l’instant même
Il soit interrogé par le conseil suprême !
Allez, et si par lui mon espoir fut trompé,
Du glaive des bourreaux qu’il expire frappé.

fin du quatrième acte.