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Page:Deltuf - Idylles antiques, élégies, 1851.djvu/71

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LA COUPE.





  
Le soleil, au milieu de sa vaste carrière,
Dispense à nos sillons sa féconde lumière ;
Le soc abandonné dort parmi les guérets ;
La chaste déité qui préside aux forêts,
Diane, solitaire et dans l’ombre profonde,
Cherche l’oubli du jour et la fraîcheur de l’onde.
Tout se tait ; mais Chromis, pour charmer son ennui,
Chante sa Lalagé : viens chanter avec lui.