Page:Denne-Baron - Poésies diverses, 1805.djvu/17

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Quand j’irais, à travers une arène brûlante,
Conduire des troupeaux sous cette zone ardente
Où l’orme desséché meurt sous les feux du jour.
L’Amour subjugue tout, et je cède à l’Amour. »

Assez, Muses ; ici se tait votre poète :
Tandis qu’une corbeille entre ses mains s’apprête,
Ah ! faites à Gallus valoir ces faibles chants,
Lui pour qui mon amour s’accroît à tous momens,
Ainsi qu’un jeune saule au souffle du Zéphyre !
Partons ; l’ombre aux chanteurs a coutume de nuire,
L’ombre nuit au genièvre, ainsi qu’à nos vergers :
Allez, chèvres ; Vesper luit aux yeux des bergers.


M. Denne Baron.
DE L’IMPRIMERIE DE BRASSEUR AINÉ.