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de méchante ressource pour la veillée, et vous avez bien jugé ; car je me retire. Puis, se tournant de mon côté, d’un air assez ironique : Monsieur voudra bien me pardonner, et se charger de faire ma paix avec Madame. Alors il nous quitta.
Nous nous regardâmes, et pour se distraire des idées que cette retraite occasionnait, Madame de T*** me proposa de faire un tour sur la terrasse, en attendant que les gens eussent soupé. La nuit était superbe : elle laissait entrevoir les objets, et semblait ne les voiler que pour donner plus d’essor à l’imagination. Le château, ainsi que les jardins, appuyés contre une montagne, descendaient en terrasse jusque sur les rives de la Seine, qui les bornait par son cours, dont les