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charmant l’objet qui devait l’embellir.
Nous frémîmes en entrant : c’était un Sanctuaire, et c’était celui de l’Amour ! Il s’empara de nous, nos genoux fléchirent. Il ne nous resta de force que celle que donne ce Dieu. Nos bras défaillants s’enlacèrent, et nous allâmes tomber, sans le moindre projet, sur un canapé qui occupait une partie du Temple. La lune se couchait, et le dernier de ses rayons emporta bientôt le voile d’une pudeur qui, je crois, devenait importune. Tout se confondait dans les ténèbres. La main qui voulait me repousser sentait battre mon cœur ; on voulait me fuir, on retombait plus attendrie. Nos âmes se rencontraient, se multipliaient ; il en naissait une de chacun de nos baisers… Quand l’i-