Aller au contenu

Page:Denon - Point de lendemain (Didot, 1812).djvu/59

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Oui, vraiment : on me le fit dire hier au moment de votre départ. As-tu bien joué ton personnage ? le mari a-t-il trouvé ton arrivée bien ridicule ? quand te renvoie-t-on ? J’ai pourvu à tout ; je t’amène une bonne chaise qui sera à tes ordres : c’est à charge d’autant. Il fallait un écuyer à madame de T…, tu lui en as servi, tu l’as amusée sur la route ; c’est tout ce qu’elle voulait ; et ma reconnaissance… — Oh ! non, non, je sers avec générosité ; et dans cette occasion, madame de T… pourrait te dire que j’y ai mis un zèle au-dessus des pouvoirs de la reconnaissance.

Il venait de débrouiller le mystère de la veille, et de me donner la clef du reste. Je sentis dans l’instant mon nouveau rôle. Chaque mot était en situation. Pourquoi venir sitôt, dis-je ? Il