Aller au contenu

Page:Denon - Point de lendemain (Didot, 1812).djvu/60

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

me semble qu’il eût été plus prudent… — Tout est prévu ; c’est le hasard qui semble me conduire ici : je suis censé revenir d’une campagne voisine. Madame de T… ne t’a donc pas mis au fait ? Je lui veux du mal de ce défaut de confiance, après ce que tu faisais pour nous. — Elle avait sans doute ses raisons ; et peut-être si elle eût parlé n’aurais-je pas si bien joué mon personnage. — Cela, mon cher, a donc été bien plaisant ? Conte-moi les détails… conte donc. — Ah !… Un moment. Je ne savais pas que tout ceci était une comédie ; et, bien que je sois pour quelque chose dans la pièce… — Tu n’avais pas le beau rôle. — Va, va, rassure-toi ; il n’y a point de mauvais rôle pour de bons acteurs. — J’entends ; tu t’en es bien tiré. — Merveilleusement. — Et madame de T… — Su-