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Page:Derème - La Verdure dorée, nouv. éd.djvu/172

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la verdure dorée



Et tu n’as plus que des fleurs sèches dans les doigts,
Toi qui voulais, quand les bourgeons perçaient le bois,
Entasser des moissons de roses dans ta grange.
Le passé comme un vieux décor déjà s’effrange.
Mets ton lorgnon ; ferme tes ailes de moineau ;
Et pleure en écoutant ce triste piano
Qui réveille ton cœur plein d’ariettes grêles.

Les beaux jours ont passé comme des tourterelles.