Je pourrais dater une stance,
Doux exotisme, de Turin,
De Heidelberg ou de Constance,
Sans avoir jamais pris le train.
Et je plairais aux demoiselles,
Ayant mis à mon violon,
Non des cordes, mais des ficelles,
Pour des romances de salon.
Et peut-être dans mon vieil âge
Pourrais-je voir sur mon perron
Un laurier bercer son feuillage.
Mais à quoi bon ? Mais à quoi bon ?
La gloire éclôt, jaunit, se fripe
Et s’effeuille de l’aube au soir,
Et j’aime mieux fumer ma pipe
Que renifler son encensoir.