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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/140

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Chapitre 3.

Le GQG pendant la bataille de la Marne les 5, 6 et 7/9

Carte 6 (1 : 1 000 000)

Les instructions de l'état-major général du 5/9 pour les 1re à 7e armées (p. 3-5) signifiaient l'abandon conscient et définitif du but initial de l'opération d'encerclement de l'aile gauche ennemie et de la « poussée de l'ensemble de l'armée française vers le sud-est contre la frontière suisse ». Ce but était désigné explicitement comme désormais inaccessible. L'idée opérationnelle de rechange fut l'intention de continuer l'offensive contre l'aile droite de l'ennemi avec les 4e, 5e, 6e et 7e armées en action concentrique vers le sud et l'ouest, tandis que les deux armées à l'aile droite étaient chargées de la défense contre une contre-attaque attendue à partir de Paris. La 3° armée devait, selon les circonstances, coopérer avec l'une ou l'autre de ces opérations. L'état-major général s'en tint à ces buts même lorsque, quelques heures plus tard, un affaiblissement de l'aile sud fut ordonné, par des transferts vers l'armée nouvelle à construire en Belgique.

Le souci du flanc droit de l'armée ressortait clairement dans ces nouvelles instructions. Il fut encore augmenté au matin du 5/9 par une information de la 1re armée, selon laquelle elle se trouvait déjà avec presque toutes ses unités au sud de la Marne, et en fait assez échelonnée vers l'avant, par rapport à la 2e armée. Seul un faible corps de réserve était resté au nord de la Marne. Dans ces circonstances, on ne pouvait plus parler d'une protection suffisante du flanc droit de l'armée. La communication radio arrivant peu après 11 h du matin de la 1re armée, avec la proposition de continuer la poursuite jusqu'à la Seine (p. 25) montrait toute la contradiction entre les visions de l'état-major général et celles du commandement de la 1re armée. Pour l'instant, ce dernier, estimait toujours le danger en provenance de Paris comme petit, tandis que le chef d'état-major général voulait stopper l'offensive de l'aile droite de l'armée justement en raison de cette menace. Si la 1re armée continuait sa poursuite jusqu'à la Seine sans protection de flanc adéquate, un malheur imprévisible pouvait survenir. Comme