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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/144

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L'arrêt de la 3e armée le 5/9 menaçait de créer une brèche dans le front de l'armée allemande, entre l'aile gauche de la 2e armée qui progressait vers la Seine, et l'aile droite de la 4e armée, déjà avancée jusqu'à Vitry-le-François. La responsabilité en incombait à l'état-major général auquel le commandement de la 3e armée avait répété le soir du 4/9 et dans la nuit du 5 son intention de faire une journée de pause le 5/9. Bien que l'uniformité des mouvements de l'armée eût nécessité une intervention urgente de l'état-major général, comme c'était arrivé au soir du 3/9 pour le commandement de la 5e armée (vol. III, p. 271), le général v. Moltke ne souleva aucune objection contre la décision du commandement de la 3e armée. L'avancée sur l'extrême aile droite de l'armée de la 1re armée, soulevait apparemment une inquiétude plus grande : le 5/9, elle avait continué, malgré les consignes de l'état-major général sa poursuite vers le sud et vers la Seine, sans protection suffisante de ses flancs. C'est là que se situait sans doute déjà ce jour-là une situation critique, que l'on espérait résoudre au plus vite par l'envoi du lieutenant-colonel Hentsch. Cet espoir parut bientôt se réaliser.


Un message radio de la 1re armée arrivé au matin du 6/9 indiquait comme intention pour la journée d'amorcer le repli commandé dans l'espace entre Oise et Marne. Il n'apportait aucune nouvelle sur le front de Paris. Le danger craint d'ici pour le flanc de l'armée semblait pour l'instant ne pas se réaliser, si bien que la 1re armée avait le temps de se préparer tranquillement à obéir aux ordres. Également, la brèche entre les 2e et 4e armées due au retard de la 3e armée ne semblait pas avoir d'importance considérable, car le commandement de la 3e armée n'indiqua pendant la nuit que la 9e division de cavalerie française devant son front (p.19). C'est là que se montra pour la première fois une faiblesse dans le front ennemi, qu'il fallait exploiter de façon si tentante qu'au cours du 6/9, il semblait devoir se préparer un changement important dans la situation opérationnelle globale de l'armée de l'ouest.

En Belgique, sur les arrières de l'armée, une clarification de la situation était intervenue ce jour là. Les Anglais débarqués à Ostende avaient déjà été réembarqués.