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Page:Der Marne-Feldzug - die Schlacht - mit zehn Karten und sechs Skizzen.djvu/147

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passent effectivement à la contre-attaque. Des informations plus précises étaient attendues avec impatience de l'aile droite de l'armée. Le lieutenant-colonel Hentsch envoyé là-bas la veille n'était toujours pas revenu. Alors — peu après 8 h du soir, le premier officier d'état-major du commandement de la 4e armée, le lieutenant-colonel v. Werder, fit à partir du quartier général de l'armée à Courtisols, qui était relié à l'état-major général par téléphone, une communication d'extrême importance, qui dissipait tous les doutes d'un seul coup. On avait trouvé l'après-midi du 6/9 à la 30e brigade d'infanterie un ordre du jour de l'armée du général Joffre, qui appelait toutes les armées françaises sur tout le front à une grande bataille décisive (p. 109). Le sort avait donc vraiment mis encore une fois une grande occasion dans la main du commandement suprême allemand. Il n'y avait pas une minute à perdre pour l'exploiter. Le chef de la section des opérations, le colonel Tappen, reconnut aussi immédiatement l'évolution favorable de la situation. Cette nouvelle lui fit lâcher des mots de satisfaction vivante et très joyeuse, sur le fait que l'on allait quand même finir par arriver à la grande bataille décisive dans l'ouest, poursuivie depuis si longtemps (Dans un mémo de l'ex-capitaine v. Cochenhausen de la section du renseignement de l'état-major général, il est dit à ce sujet : « Un grand nombre d'officiers d'état-major des sections des opérations et du renseignement... commentaient vivement l'ordre (de Joffre) de contre-offensive que l'on venait de connaître. Le colonel Tappen entra et dit à peu près : « Bon, maintenant on les a à notre portée. Cela va être dur contre dur. Et nos braves troupes feront bien l'affaire. »). Sa forte confiance en la victoire et sa foi indéfectible dans la supériorité des troupes allemandes ont été plusieurs fois prononcées sous la forme que maintenant « la force brutale vaincra. » Certes, c'étaient les troupes au combat et leur esprit incomparable qui pourraient avant tout amener la situation en faveur des armes allemandes, mais il fallait avant tout en même temps un commandement sûr de son but et actif, qui impose à l'ennemi la loi de l'action (L'ex-colonel Tappen remarque à ce propos le 17/12/25 : « Le général v. Moltke était figé dans son point de vue précédent de laisser la décision de la bataille aux commandants expérimentés des armées, sur la base des directives de l'état-major général, mais de ne pas interférer lui-même dans le déroulement du combat, parce que l'état-major général ne disposait pas de réserves, et que le front allemand serait tout d'abord essentiellement fixé par les attaques ennemies, probablement menées par des forces supérieures en nombre. »)

L'importante nouvelle de l'offensive française a été